Local view for "http://dbtune.org/jamendo/lyrics/8637"

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ns1:text	"Hier j'étais contente. C'était comme un dimanche. Aujourd'hui les humains ont rechaussé leurs crêtes. Ils vont pousser leurs veaux en vue des abattoirs. Leurs voitures les emmènent vers des soutes à langage. Ya cet homme qui souffre. Il a l'air de courir pour retrouver sa forme. Hier j'étais contente. C'était comme on vit dense. Aujourd'hui, bal à rien. Je ne sais rien faire d'autre que regarder la terre. Vivre avec aile. La terre, ya les humains. Pauvres de fous. Vous avez besoin de parcelles de pouvoir. C'est normal. Il n'y a qu'en obligeant qu'on se sent exister. Ne changez rien. Les pires ne donneront pas leurs pets pour un seul courant d'air. Je vous croyais plus loin depuis que vous le dîtes. Mais rien n'y fait. Vous restez à vouloir les envies du voisin. Un jour pousse l'autre et la terre attend que vous l'ayiez quittée. Ne croyez pas que vous soyiez l'issue. Avant vous les géants. Après vous les prairies. Royaume du gît temps. Les pucelles, les nonettes s'en iront aux ébats. Il n'y aura plus que vous, terreux, cherchant le sain. Convoitant celles-là que vous disiez salopes. Vous n'êtes pas assez lourd pour faire lasser la voûte. Vous êtes beaucoup trop sourd pour vous changer d'époque. Vous ne passerez pas l'ère. Au plus, quelques marmots de plus. Encore des ramonages. Quelques loisirs de plus. Confessants et huîtreux. Mutants dans vos landeaux, que vous êtes jolis, avant que vienne l'âge de pousser des brouettes. Vous vous êtes arrangés de choses faciles. La ville, ses secrets, son circuit piétonnier. Ses pavés, vos savates, cons pressés, touristiques. C'est vrai que vivre vieux dans une voiture neuve c'est mieux que défraîchir sous des trainées de poudre. Le péril est pour moi ne pas vouloir molir. Refuser l'inconscience. Savoir qu'on aurait pu vivre autre chose que vous. Je suis une animale ? Je suis une humaine ? Je suis sur la terre. Et j'aurais bien aimé pouvoir faire autrement que subir vos balbutiements, vos attermoiements, vos prolongations, vos arrangements, vos sphères à délit, vos manies veaux d'ages, vos embarques amères, vos moules rouillés et vos tripatouillages. Le péril est pour vous que ça vienne le jour où ça retombe les faciès, les murs, les systèmes, les dogmes. Les autoroutes, les ponts. Les carnes et laids très tôt. Le péril est pour vous que ça s'envole un jour tout ce que vous n'avez jamais osé faire: vivre sur la terre. Et moi je vais et je subis. Et je m'éloigne et je reviens. Depuis que vous êtes humains, vous ne cessez d'espérer d'autres mondes possibles. Alors pourquoi continuer à suivre celui-ci ? Y-at-il tant de difficultés à cesser tout net tout d'un coup, tous ensemble, cette guerre contre le haut de là ?"^^xsd:string

Predicate

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"Hier j'étais contente. C'était comme un dimanche. Aujourd'hui les humains ont rechaussé leurs crêtes. Ils vont pousser leurs veaux en vue des abattoirs. Leurs voitures les emmènent vers des soutes à langage. Ya cet homme qui souffre. Il a l'air de courir pour retrouver sa forme. Hier j'étais contente. C'était comme on vit dense. Aujourd'hui, bal à rien. Je ne sais rien faire d'autre que regarder la terre. Vivre avec aile. La terre, ya les humains. Pauvres de fous. Vous avez besoin de parcelles de pouvoir. C'est normal. Il n'y a qu'en obligeant qu'on se sent exister. Ne changez rien. Les pires ne donneront pas leurs pets pour un seul courant d'air. Je vous croyais plus loin depuis que vous le dîtes. Mais rien n'y fait. Vous restez à vouloir les envies du voisin. Un jour pousse l'autre et la terre attend que vous l'ayiez quittée. Ne croyez pas que vous soyiez l'issue. Avant vous les géants. Après vous les prairies. Royaume du gît temps. Les pucelles, les nonettes s'en iront aux ébats. Il n'y aura plus que vous, terreux, cherchant le sain. Convoitant celles-là que vous disiez salopes. Vous n'êtes pas assez lourd pour faire lasser la voûte. Vous êtes beaucoup trop sourd pour vous changer d'époque. Vous ne passerez pas l'ère. Au plus, quelques marmots de plus. Encore des ramonages. Quelques loisirs de plus. Confessants et huîtreux. Mutants dans vos landeaux, que vous êtes jolis, avant que vienne l'âge de pousser des brouettes. Vous vous êtes arrangés de choses faciles. La ville, ses secrets, son circuit piétonnier. Ses pavés, vos savates, cons pressés, touristiques. C'est vrai que vivre vieux dans une voiture neuve c'est mieux que défraîchir sous des trainées de poudre. Le péril est pour moi ne pas vouloir molir. Refuser l'inconscience. Savoir qu'on aurait pu vivre autre chose que vous. Je suis une animale ? Je suis une humaine ? Je suis sur la terre. Et j'aurais bien aimé pouvoir faire autrement que subir vos balbutiements, vos attermoiements, vos prolongations, vos arrangements, vos sphères à délit, vos manies veaux d'ages, vos embarques amères, vos moules rouillés et vos tripatouillages. Le péril est pour vous que ça vienne le jour où ça retombe les faciès, les murs, les systèmes, les dogmes. Les autoroutes, les ponts. Les carnes et laids très tôt. Le péril est pour vous que ça s'envole un jour tout ce que vous n'avez jamais osé faire: vivre sur la terre. Et moi je vais et je subis. Et je m'éloigne et je reviens. Depuis que vous êtes humains, vous ne cessez d'espérer d'autres mondes possibles. Alors pourquoi continuer à suivre celui-ci ? Y-at-il tant de difficultés à cesser tout net tout d'un coup, tous ensemble, cette guerre contre le haut de là ?"^^xsd:string

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