Local view for "http://dbtune.org/jamendo/lyrics/37858"

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ns1:text	"L'aube va venir Je l'ai vu dans tes yeux Je l'ai vu dans ta rue Portée par des femmes légères Aux paroles déliées Elle surgira, brûlante ou murmurée Défiant les lois anciennes Corrigeant le passé L'aube s'est installée Dans le coeur d'un vieillard, dans les pas d'un enfant Leurs chemins, en chemin Entonnent la ritournelle Les feuilles du grand hêtre Refusent de tomber L'aube est fille de toutes choses Elle suffoque parfois du rire des narquois Mais sait se réfugier dans les montagnes fières Elle est unique et douce Pour qui ose l'espérer D'une rage insoupçonnée Pour ceux qui l'ont bafouée Refrain L'aube est lasse Lasse des âmes grises Des ciels tourmentés Sage de ses défaites Forte de ses déserts De ses vents inviolés Elle se love dans les plis De draperies usées L'aube éclaire le soir Ses troupes fatiguées D'un alcool violent Elle emplit sans compter Les coupes qui se tendent Les gorges emmurées Elle veille sans repos Explore la rosée Sourit aux imbéciles S'entête à délirer Dans leurs flanelles mauves des femmes engoncées Courent sous le crachin d'un après midi rance Les klaxons au carrefour se mêlent de penser Un philosophe aigri jette son parapluie Pour qui vit dans la crainte d'une vie sans devis L'aube est une chimère, la nuit, le paradis Mais au bout de la nuit, il n'y a que la nuit Et les morts, tout comme nous ont envi de danser L'aube va venir Je l'ai vu dans tes yeux Jeunesse retrouvée Nulle part attendue Encore moins programmée Elle hante déjà les salles D'assemblées apeurées Elle rode et se dérode A vos piètres filets Les rires goguenards De chevelus transis Accompagnent en sourdine Ses arabesques folles Refrain L'aube fait se lever De vrais faux mutilés De leur grotte, des ermites Lorgnent à la longue vue Les estrades festoyantes Les chairs fraiches et charnues Les horloges se dérèglent Les paons refont l'autruche Noël s'est entiché Du solstice d'été Les miracles se plaisent à sauter les ruisseaux Les vagues oubliées dépoussièrent les plaines Les pierres n'ont que faire d'être transbahutées De torrents en cascades, de grèves en barricades L'aube est mère de nos entrailles Elle réchauffe les oiseaux des pôles magnétiques Elle ensorcèle le vin de ses admirateurs Renfloue des océans les épaves épiques Refrain Elle est nos aventures, nos amours apatrides La frêle respiration de comètes insensées Le souvenir de l'eau, le feu de nos baisers L'aube est folle Folle de certitudes De mensonges inavoués Triste de ses chansons Chaste de ses sourires De ses fastes ombragés Elle se dresse dans les transes D'accolades jumelles L'aube erre dans le silence Se détourne du jour Revoit les rives vertes Qui serpentaient diffuses Dans l'étrange beauté D'opalines contrées Elle pleure sans saveur Eclabousse le destin Chevauche des trains blindés Se perd dans les miroirs De leurs démarches incertaines, des foules mesurées Se baissent religieusement sous d'innombrables échelles La foudre et le tonnerre se sont mis en congés Les hauts parleurs exhibent leur organe castré Pour qui vit dans l'espoir d'une mort réussie L'aube est une promesse d'agapes inassouvies Car nos jours suffisent à enfanter la pluie Qui réveillent les vivants un instant assoupis µ J.P A."^^xsd:string

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"L'aube va venir Je l'ai vu dans tes yeux Je l'ai vu dans ta rue Portée par des femmes légères Aux paroles déliées Elle surgira, brûlante ou murmurée Défiant les lois anciennes Corrigeant le passé L'aube s'est installée Dans le coeur d'un vieillard, dans les pas d'un enfant Leurs chemins, en chemin Entonnent la ritournelle Les feuilles du grand hêtre Refusent de tomber L'aube est fille de toutes choses Elle suffoque parfois du rire des narquois Mais sait se réfugier dans les montagnes fières Elle est unique et douce Pour qui ose l'espérer D'une rage insoupçonnée Pour ceux qui l'ont bafouée Refrain L'aube est lasse Lasse des âmes grises Des ciels tourmentés Sage de ses défaites Forte de ses déserts De ses vents inviolés Elle se love dans les plis De draperies usées L'aube éclaire le soir Ses troupes fatiguées D'un alcool violent Elle emplit sans compter Les coupes qui se tendent Les gorges emmurées Elle veille sans repos Explore la rosée Sourit aux imbéciles S'entête à délirer Dans leurs flanelles mauves des femmes engoncées Courent sous le crachin d'un après midi rance Les klaxons au carrefour se mêlent de penser Un philosophe aigri jette son parapluie Pour qui vit dans la crainte d'une vie sans devis L'aube est une chimère, la nuit, le paradis Mais au bout de la nuit, il n'y a que la nuit Et les morts, tout comme nous ont envi de danser L'aube va venir Je l'ai vu dans tes yeux Jeunesse retrouvée Nulle part attendue Encore moins programmée Elle hante déjà les salles D'assemblées apeurées Elle rode et se dérode A vos piètres filets Les rires goguenards De chevelus transis Accompagnent en sourdine Ses arabesques folles Refrain L'aube fait se lever De vrais faux mutilés De leur grotte, des ermites Lorgnent à la longue vue Les estrades festoyantes Les chairs fraiches et charnues Les horloges se dérèglent Les paons refont l'autruche Noël s'est entiché Du solstice d'été Les miracles se plaisent à sauter les ruisseaux Les vagues oubliées dépoussièrent les plaines Les pierres n'ont que faire d'être transbahutées De torrents en cascades, de grèves en barricades L'aube est mère de nos entrailles Elle réchauffe les oiseaux des pôles magnétiques Elle ensorcèle le vin de ses admirateurs Renfloue des océans les épaves épiques Refrain Elle est nos aventures, nos amours apatrides La frêle respiration de comètes insensées Le souvenir de l'eau, le feu de nos baisers L'aube est folle Folle de certitudes De mensonges inavoués Triste de ses chansons Chaste de ses sourires De ses fastes ombragés Elle se dresse dans les transes D'accolades jumelles L'aube erre dans le silence Se détourne du jour Revoit les rives vertes Qui serpentaient diffuses Dans l'étrange beauté D'opalines contrées Elle pleure sans saveur Eclabousse le destin Chevauche des trains blindés Se perd dans les miroirs De leurs démarches incertaines, des foules mesurées Se baissent religieusement sous d'innombrables échelles La foudre et le tonnerre se sont mis en congés Les hauts parleurs exhibent leur organe castré Pour qui vit dans l'espoir d'une mort réussie L'aube est une promesse d'agapes inassouvies Car nos jours suffisent à enfanter la pluie Qui réveillent les vivants un instant assoupis µ J.P A."^^xsd:string

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