Local view for "http://dbtune.org/jamendo/lyrics/34425"

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ns1:text	"C’est un vieil homme au visage d’avant, Couché, penché sur un morceau de bois, Tête rentrée mais rentré survivant De ces enfers d’où l’on ne revient pas. C’est un vieil homme au visage marqué Par la douleur et par le désespoir Qui ne dit rien et ne sait plus rêver Que de soldats, de nuit et de brouillard. Ce sont des gosses, des gamins de passage, Fils de la rue, enfants de nulle part, Ignorant tout de l’ombre et des orages De l’existence et du poids du hasard. S’ils se croient forts, c’est d’être plus nombreux, S’ils se croient fiers, c’est de se sentir forts, Eux qui pensaient que la vie est un jeu, Ils l’ont poussé et le vieil homme est mort. Ils ont jeté sa canne au caniveau, Il est tombé sans un cri, sans un mot Mais dans la terre et dans le gris de l’eau, On entendit s’écouler un sanglot. REFRAIN Tête posée sur le sang du trottoir, Jambes cassées au devoir de mémoire, Il va mourir emportant son histoire Et avec elle le secret de l’espoir. A une époque il y a bien longtemps, Il se serait relevé de la rue. A cette époque, il était résistant, Pas résigné à des causes perdues. Et sa kippa qui traînait sur le sol, Vieille kippa qu’il n’a jamais quittée, Loin de sa tête faisait comme un symbole Une grimace à toute l’humanité. S’ils avaient su ces enfants de misère, S’ils avaient vu l’horreur de ses combats, S’ils avaient pu entendre la colère De son passé qu’ils ne respectent pas, Ils auraient du nos enfants de la vie Ne pas juger sur leur seule croyance. Qu’ils se souviennent à jamais de celui Qui pour toujours hantera leur silence ! AU REFRAIN"^^xsd:string

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"C’est un vieil homme au visage d’avant, Couché, penché sur un morceau de bois, Tête rentrée mais rentré survivant De ces enfers d’où l’on ne revient pas. C’est un vieil homme au visage marqué Par la douleur et par le désespoir Qui ne dit rien et ne sait plus rêver Que de soldats, de nuit et de brouillard. Ce sont des gosses, des gamins de passage, Fils de la rue, enfants de nulle part, Ignorant tout de l’ombre et des orages De l’existence et du poids du hasard. S’ils se croient forts, c’est d’être plus nombreux, S’ils se croient fiers, c’est de se sentir forts, Eux qui pensaient que la vie est un jeu, Ils l’ont poussé et le vieil homme est mort. Ils ont jeté sa canne au caniveau, Il est tombé sans un cri, sans un mot Mais dans la terre et dans le gris de l’eau, On entendit s’écouler un sanglot. REFRAIN Tête posée sur le sang du trottoir, Jambes cassées au devoir de mémoire, Il va mourir emportant son histoire Et avec elle le secret de l’espoir. A une époque il y a bien longtemps, Il se serait relevé de la rue. A cette époque, il était résistant, Pas résigné à des causes perdues. Et sa kippa qui traînait sur le sol, Vieille kippa qu’il n’a jamais quittée, Loin de sa tête faisait comme un symbole Une grimace à toute l’humanité. S’ils avaient su ces enfants de misère, S’ils avaient vu l’horreur de ses combats, S’ils avaient pu entendre la colère De son passé qu’ils ne respectent pas, Ils auraient du nos enfants de la vie Ne pas juger sur leur seule croyance. Qu’ils se souviennent à jamais de celui Qui pour toujours hantera leur silence ! AU REFRAIN"^^xsd:string

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