Local view for "http://dbtune.org/jamendo/lyrics/16723"

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ns1:text	"Ecrit directement après le visionnage du film de David Cronenberg « Le Festin Nu ». Et oui, la petite voix à la fin de la chanson est inspirée de celle de Julee Cruise, qu’on entend régulièrement chez David Lynch (j’avais regardé « Twin Peaks » avant la séance d’enregistrement :-) Interzone En Interzone comme en état second, Allongé, à l’heure où la raison oscille, Affalé, je sens l’air moite, mêlé aux sueurs et aux huiles Capiteuses des femmes haletantes brûler mes poumons. Quelques jeunes gens délicats, à la beauté gracile, Sont entrés, en quête d’un nouveau frisson Erotique, chercher la tendre punition, L’interdit qui viendra enfin éclairer leurs regards dociles. D’amours anaphrodites en organiques passions, Je me noie, anonyme, en ces chairs oppressées, fébriles. Je me laisse aller au salace, sordide et stérile, A cette purulence virginale, comme saigné de mes sensations… Abandonné soudain à mes fictions fragiles, Tu as su exploiter tous mes bas instincts de séduction ; Tu sais mes faiblesses. J’espère que nous nous oublierons, Mais hélas, créateurs et créations sont liés, comme dans un rêve indélébile. Refrain : Don’t you know how far I can go to make the word be flesh ? Don’t you know how far I can go to make the word be flesh ? To make the word be flesh… To make the word be flesh… Embourbé dans mes propres effets de style, Je tourne en rond. Marre de ces putains de prétentions Littéraires, marre de toujours pratiquer la trahison De la relecture systématique, de déstructurer inutile… Toujours à la recherche de mon déséquilibre, J’ai voulu me passer de matière émotionnelle ; Et je gis là, à vomir mon propre cœur, ivre Au point de rupture, en manque de cette poudre qu’elle Me passait sur les lèvres avant que je ne la suicide. Son amour hors sujet embrumait mon esprit, Me troublait. J’espérais que ce souvenir putride Se dissiperait peut-être de lui-même, s’évanouirait, mais il me hante et me poursuit. A écrire pour décrire des rapports ambigus, J’aimais à mutiler mes mots en quête d’un vain absolu. Mes thèmes étant ce que je tue ou ce que je détruis, Je réalise, presque amusé, que je mets là un point final à mon autobiographie. Date de création : 27/12/1999 Tous droits réservés par Heinz SCHOMMERS (compositeur) / Jérôme PIGNON (Auteur)"^^xsd:string

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"Ecrit directement après le visionnage du film de David Cronenberg « Le Festin Nu ». Et oui, la petite voix à la fin de la chanson est inspirée de celle de Julee Cruise, qu’on entend régulièrement chez David Lynch (j’avais regardé « Twin Peaks » avant la séance d’enregistrement :-) Interzone En Interzone comme en état second, Allongé, à l’heure où la raison oscille, Affalé, je sens l’air moite, mêlé aux sueurs et aux huiles Capiteuses des femmes haletantes brûler mes poumons. Quelques jeunes gens délicats, à la beauté gracile, Sont entrés, en quête d’un nouveau frisson Erotique, chercher la tendre punition, L’interdit qui viendra enfin éclairer leurs regards dociles. D’amours anaphrodites en organiques passions, Je me noie, anonyme, en ces chairs oppressées, fébriles. Je me laisse aller au salace, sordide et stérile, A cette purulence virginale, comme saigné de mes sensations… Abandonné soudain à mes fictions fragiles, Tu as su exploiter tous mes bas instincts de séduction ; Tu sais mes faiblesses. J’espère que nous nous oublierons, Mais hélas, créateurs et créations sont liés, comme dans un rêve indélébile. Refrain : Don’t you know how far I can go to make the word be flesh ? Don’t you know how far I can go to make the word be flesh ? To make the word be flesh… To make the word be flesh… Embourbé dans mes propres effets de style, Je tourne en rond. Marre de ces putains de prétentions Littéraires, marre de toujours pratiquer la trahison De la relecture systématique, de déstructurer inutile… Toujours à la recherche de mon déséquilibre, J’ai voulu me passer de matière émotionnelle ; Et je gis là, à vomir mon propre cœur, ivre Au point de rupture, en manque de cette poudre qu’elle Me passait sur les lèvres avant que je ne la suicide. Son amour hors sujet embrumait mon esprit, Me troublait. J’espérais que ce souvenir putride Se dissiperait peut-être de lui-même, s’évanouirait, mais il me hante et me poursuit. A écrire pour décrire des rapports ambigus, J’aimais à mutiler mes mots en quête d’un vain absolu. Mes thèmes étant ce que je tue ou ce que je détruis, Je réalise, presque amusé, que je mets là un point final à mon autobiographie. Date de création : 27/12/1999 Tous droits réservés par Heinz SCHOMMERS (compositeur) / Jérôme PIGNON (Auteur)"^^xsd:string

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