Local view for "http://dbtune.org/jamendo/lyrics/11352"

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ns1:text	"1er couplet : J'suis né le 12 juillet 1980 de père et mère ouvriers avec une ame d'écrivain. Ils m'ont transmis ce truc que je fais quand je me sens pas très bien. C'était ça ou vriller en poussant des cris vains. A 4 ans, je suis devenu un parigot, Paris 19eme, 18 allée de Fontainebleau. Mes parents ont toujours été réglo, même si on peut pas dire que c'était tous les jours rigolo. J'étais un p'tit gros, on peut même dire un p'tit connard... jusqu'à que j'me casse la gueule en faisant la danse des canards. Quelques heures après, j'étais bloqué devant la télé. Impossible de me relever. Impossible de marcher. Je me suis mis à chialer, je croyais que ma vie était gachée. Quand l'ambulance est arrivée, j'ai sû que ma vie allait changer. Personne savait ce que j'avais alors je me suis résigné; et le stress de ceux qui m'aimaient m'a jamais contaminé. J'ai eu des dizaines, des vingtaines d'hospitalisation. Les infirmières et la télé se chargeaient de mon éducation. Une fois par semaine, ma famille venait me gater, et moi, je pleurai comme une madeleine parce que je voulais rentrer. Quitter cet hopital qui me faisait mal au mental avec ces docteurs lamentables, ça faisait mal à ma mère, à mon père, à mon frère. Pour moi, c'était un enfer mais eux aussi, ils ont souffert. A l'age où on joue aux pirates et aux corsaires, moi, je réappris à marcher et mes parents divorcèrent. Rien d'original. Depuis,c'est devenu banal mais c'est quand même pas pour rien qu'on appelle ça un drame familial; ça enrichit les avocats, les psychologues et les vendeurs de drogue. Pour éviter de tomber trop bas, j'ai préferé le monologue. J'ai jamais voulu choisir entre église et synagogue et si ça te fait réfléchir, dis toi que c'est qu'un prologue. J'ai appris à écrire et à lire près du bloc opératoire. Vu que j'étais bloqué au lit, c'était ma seule échappatoire. Comme un bouclier pour me protéger des salopards, ça m'empêche d'oublier que, quelque part, je suis un mec à part doté d'une méga force qui fait que je m'accapare tout ce que m'inspire mes comparses et je n'ai que faire de ce que pensent cons et porcs : dès que Mekah part, c'est aux meilleurs qu'on me compare. Refrain : J'écris, ça m'évite de crier, ça m'évite de m'griller pour que chaque instant de ma vie au final m'ait servi, j'écris, ça m'évite de prier, ça m'évite de vriller, c'est mon instinct de survie."^^xsd:string

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"1er couplet : J'suis né le 12 juillet 1980 de père et mère ouvriers avec une ame d'écrivain. Ils m'ont transmis ce truc que je fais quand je me sens pas très bien. C'était ça ou vriller en poussant des cris vains. A 4 ans, je suis devenu un parigot, Paris 19eme, 18 allée de Fontainebleau. Mes parents ont toujours été réglo, même si on peut pas dire que c'était tous les jours rigolo. J'étais un p'tit gros, on peut même dire un p'tit connard... jusqu'à que j'me casse la gueule en faisant la danse des canards. Quelques heures après, j'étais bloqué devant la télé. Impossible de me relever. Impossible de marcher. Je me suis mis à chialer, je croyais que ma vie était gachée. Quand l'ambulance est arrivée, j'ai sû que ma vie allait changer. Personne savait ce que j'avais alors je me suis résigné; et le stress de ceux qui m'aimaient m'a jamais contaminé. J'ai eu des dizaines, des vingtaines d'hospitalisation. Les infirmières et la télé se chargeaient de mon éducation. Une fois par semaine, ma famille venait me gater, et moi, je pleurai comme une madeleine parce que je voulais rentrer. Quitter cet hopital qui me faisait mal au mental avec ces docteurs lamentables, ça faisait mal à ma mère, à mon père, à mon frère. Pour moi, c'était un enfer mais eux aussi, ils ont souffert. A l'age où on joue aux pirates et aux corsaires, moi, je réappris à marcher et mes parents divorcèrent. Rien d'original. Depuis,c'est devenu banal mais c'est quand même pas pour rien qu'on appelle ça un drame familial; ça enrichit les avocats, les psychologues et les vendeurs de drogue. Pour éviter de tomber trop bas, j'ai préferé le monologue. J'ai jamais voulu choisir entre église et synagogue et si ça te fait réfléchir, dis toi que c'est qu'un prologue. J'ai appris à écrire et à lire près du bloc opératoire. Vu que j'étais bloqué au lit, c'était ma seule échappatoire. Comme un bouclier pour me protéger des salopards, ça m'empêche d'oublier que, quelque part, je suis un mec à part doté d'une méga force qui fait que je m'accapare tout ce que m'inspire mes comparses et je n'ai que faire de ce que pensent cons et porcs : dès que Mekah part, c'est aux meilleurs qu'on me compare. Refrain : J'écris, ça m'évite de crier, ça m'évite de m'griller pour que chaque instant de ma vie au final m'ait servi, j'écris, ça m'évite de prier, ça m'évite de vriller, c'est mon instinct de survie."^^xsd:string

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