Local view for "http://dbtune.org/jamendo/lyrics/11286"

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ns1:text	"Rencontre sur fond de prophétie urbaine Par devant l’ossature de mon fibreux squelette Du temple des Incas m’attendra le prophète Pour me bourrer le mou de croyances infantiles De l’Amazone au Nil et partir en exil Tu attendras assise dans la vallée des laquais Comme une ombre indécise au milieu d’une rue Et tu te sentiras si belle et incomprise Que tu reporteras un possible entrevu… Mais je s’rais déjà là ce soir du 19 août J’appuierai sur Eject dans mon cerveau usé Et sans hésitation s’envoleront mes doutes Et tu me verras nu et même l’œil hébété… Tu enlèveras tes bas qui te servent de visière Ou tu n’en auras pas tu seras à ton aise Tu me diras ‘Déjà’ et dans un sortilège Je serais le pantin aux allures de stratège Les rues s’incendieront devant notre amour fou Et les fous qui souhaitaient nous voir d’un amour pieu S’embraseront alors dans un grand feu éparse Et autour de leurs cendres nous danseront la valse… Puis nous nous blottirons au hasard d’un taxi Dans un coin anonyme aux néons embrumés Et nous mettrons sur ‘ON’ nos arrières-pensées Et feront des enfants jusqu’à tard dans la nuit… Je te dirai alors combien je t’ai aimé Surtout l’après-midi de ce fameux déluge Et tu accorderas un peu grâce à Noé D’nous avoir entraîné dans ce long subterfuge Et le naufrage oblige nous couperons nos routes Après avoir tranché le pain de l’amitié Irons à la consigne récupérer nos doutes Nos chagrins et le chat égyptien à moitié… Et puis chacun chez soi les chiens sont bien gardés Les moutons égorgés par la force des choses Et là nous serons seuls avec le poulailler Car au pays du coq les poulets sont en liberté !… Arrive la course-poursuite au milieu des poubelles Dans cette ville éventrée ou règnent les banquiers Escarpins à la main dans les sombres ruelles Et No Futur en poches, assurément trouées… Ne restera plus alors, qu’à goûter la ciguë Acidulée à souhait au fond d’un ventre mou Et nous crierons ‘Dehors !’ à la face des élus Avant d’furtivement s’engouffrer dans un trou Et la nuit du grand soir ou je vais m’endormir Pour réussir enfin à n’plus savoir quoi rêver Je dirai au prophète ‘tu n’as pas existé Tu n’es qu’un commercial pour le divin marché !’ Mais tout ça voyez-vous, c’est un peu du passé Maintenant je suis mature et j’ai évolué Je suis à l’heure au taf, je n’fume plus de tarpé Mais on m’a quand-même mis……….. un pyjama rayé !!!"^^xsd:string

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"Rencontre sur fond de prophétie urbaine Par devant l’ossature de mon fibreux squelette Du temple des Incas m’attendra le prophète Pour me bourrer le mou de croyances infantiles De l’Amazone au Nil et partir en exil Tu attendras assise dans la vallée des laquais Comme une ombre indécise au milieu d’une rue Et tu te sentiras si belle et incomprise Que tu reporteras un possible entrevu… Mais je s’rais déjà là ce soir du 19 août J’appuierai sur Eject dans mon cerveau usé Et sans hésitation s’envoleront mes doutes Et tu me verras nu et même l’œil hébété… Tu enlèveras tes bas qui te servent de visière Ou tu n’en auras pas tu seras à ton aise Tu me diras ‘Déjà’ et dans un sortilège Je serais le pantin aux allures de stratège Les rues s’incendieront devant notre amour fou Et les fous qui souhaitaient nous voir d’un amour pieu S’embraseront alors dans un grand feu éparse Et autour de leurs cendres nous danseront la valse… Puis nous nous blottirons au hasard d’un taxi Dans un coin anonyme aux néons embrumés Et nous mettrons sur ‘ON’ nos arrières-pensées Et feront des enfants jusqu’à tard dans la nuit… Je te dirai alors combien je t’ai aimé Surtout l’après-midi de ce fameux déluge Et tu accorderas un peu grâce à Noé D’nous avoir entraîné dans ce long subterfuge Et le naufrage oblige nous couperons nos routes Après avoir tranché le pain de l’amitié Irons à la consigne récupérer nos doutes Nos chagrins et le chat égyptien à moitié… Et puis chacun chez soi les chiens sont bien gardés Les moutons égorgés par la force des choses Et là nous serons seuls avec le poulailler Car au pays du coq les poulets sont en liberté !… Arrive la course-poursuite au milieu des poubelles Dans cette ville éventrée ou règnent les banquiers Escarpins à la main dans les sombres ruelles Et No Futur en poches, assurément trouées… Ne restera plus alors, qu’à goûter la ciguë Acidulée à souhait au fond d’un ventre mou Et nous crierons ‘Dehors !’ à la face des élus Avant d’furtivement s’engouffrer dans un trou Et la nuit du grand soir ou je vais m’endormir Pour réussir enfin à n’plus savoir quoi rêver Je dirai au prophète ‘tu n’as pas existé Tu n’es qu’un commercial pour le divin marché !’ Mais tout ça voyez-vous, c’est un peu du passé Maintenant je suis mature et j’ai évolué Je suis à l’heure au taf, je n’fume plus de tarpé Mais on m’a quand-même mis……….. un pyjama rayé !!!"^^xsd:string

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